
Mardi 26 mars 2019, dans les locaux du Gan Rachi, Michèle Beck, alias Michou, a reçu des mains de la Rectrice de l’Académie Anne Bisagni-Faure le grade de chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques.
Cette distinction honore l’oeuvre de toute sa carrière comme institutrice puis directrice de notre école durant plus de 30 ans.
Il faut savoir que l’ancienneté comme membre de l’éducation ou de la culture est une condition nécessaire mais non suffisante pour se voir attribuer les Palmes Académiques.
Si Michèle Beck a été décorée de ces Palmes aujourd’hui, c’est bien parce que jour après jour elle a contribué à bâtir le projet éducatif et pédagogique global du Gan Rachi.
Dans ces temps où les faits nous inquiètent, quand les projecteurs de notre actualité nous aveuglent, il est d’autant plus honorable qu’une directrice d’école juive en France en 2019 soit reconnue ainsi par l’institution de l’Éducation nationale.
Michou palmée, c’est tout le Gan Rachi d’hier à aujourd’hui, de la rue Francisque Sarcey à l’impasse Suzanne Lenglen qui se met à briller dans la cité.
Pour nous élèves, nous parents, nous enseignants, le Gan Rachi se pose là comme un phare qui éclaire les contours des distinctions à opérer entre les dimensions spirituelle et profane et qui peut apprendre à des enfants à intégrer ces registres dans une vie réussie en conformité avec les principes de la vie en République comme fidèlement à la Loi de nos Pères.
C’est avec juste ce qu’il faut de rigueur et beaucoup de passion que Michèle Beck, Michou, nous a enseigné Pépin le bref, le Petit Prince mais aussi le mystère du grenier où sommeille le Golem à Prague.
Au Gan Rachi, la transmission du savoir se place dans la rencontre et l’alliance entre les mondes, les cultures et les histoires avec petit et grand H.
Dans « la classe de Michou » nous apprenions les bases de nos savoirs et le goût de la fraîcheur d’apprendre toute sa vie…
Joanne Ankri, ancienne élève et enseignante du Gan Rachi.