« Ce matin, au réveil de sa toute dernière journée d’école, j’ai pu lire dans le regard grave de ma fille Anouk, la pleine conscience d’un chapitre de sa vie qui se termine avant le cycle nouveau qui commence. Dans quelques heures, le Gan Rachi fera partie de ce souvenir qu’on appelle l’Enfance si précieuse et si fondatrice de son projet d’existence.

Devant mon écran d’ordinateur aujourd’hui, j’ai ressenti avec elle la frêle excitation des ultimes heures de classes et de récréation ; légères et portées par des cadres enseignants et dirigeants de confiance sur qui ma fille comme tous ses camarades et nous parents avons pu nous reposer sereinement.

À 17h un goûter d’au revoir nous attendait. Nos enfants s’étaient tous spontanément regroupés autour d’une même table, saluant de loin leurs parents en face. Fidèles à eux même, avec les enfants de toute façon c’est toujours la même chose, on ne dit pas Je, on est Nous !  » Nous les enfants » comme écrivait Émile Ajar alias Romain Gary dans La vie devant soi.

Ce goûter plus qu’un goûter, une cérémonie, a été ressenti comme un moment de partage de joie, de gratitude et de témoignage par tous et pour tous.

Pour ma part, c’est à l’Éternel que je dois la miraculeuse possibilité d’avoir pu inscrire Anouk au Gan Rachi depuis le CM1.

Quand se présentent 2 alternatives devant nous, ma mère me conseillait toujours de choisir la plus difficile à accomplir. Mettre son enfant dans son école de quartier, c’est tellement plus pratique. Pourquoi aller se compliquer la vie dans les transports et jongler avec les vacances scolaires et les congés sans solde ?
Je sais que nous sommes nombreux à vivre le choix du sacrifice de la facilité.

Oui mais pourquoi ?
Pour vivre et pouvoir dire un jour que ce goûter d’au revoir des CM2 était beau comme une fête rendue à la Transmission de la Sagesse de la Torah à travers ces belles et éternelles maximes des Pères récitées, écrites et illustrées par nos enfants.

Parce que toutes ces heures d’école au Gan Rachi sont des heures bénies.

Parce que nos efforts du quotidien, nos larmes et notre sueur sont l’investissement que nous plaçons à long terme pour nos enfants. Un investissement dont le retour est hors de prix…

Parce que nos enfants sont nos trésors et que les trésors doivent être tenus en sécurité, dans l’écrin de chaleur et de joie que nous garantit notre Torah de Vie…

Maintenant les Grandes vacances commencent. Toute l’année on a envie d’y être déjà. Dans quelques semaines nos grands CM2 se retrouveront petits 6ème : tout est relatif on dirait.

Sauf que le souvenir des années Gan Rachi lui ne l’est pas : parole d’une ancienne élève de la Vieille Garde !

Longue Vie au Gan Rachi, à la famille Matusof et à ses générations ! »

JOANNE ANKRI, une maman.