Nous avons appris avec une profonde tristesse le décès soudain d’Hélène Bernard, ancienne rectrice de l’Académie de Toulouse, avec qui s’étaient tissés des liens particuliers et une réelle affection. Elle a toujours témoigné une profonde sensibilité à la cause de l’école juive, nous l’avions d’ailleurs reçue l’an dernier au Gan Rachi. Voici le témoignage envoyé par la rectrice actuelle, Anne Bisagni-Faure.
Mesdames et Messieurs,
C’est avec une profonde émotion que j’ai appris cet après-midi le décès d’Hélène Bernard. Je souhaite rendre hommage à celle qui fut rectrice de l’académie de Toulouse, chancelière des universités, pendant près de cinq ans, de Juillet 2013 à février 2018 .
Animée d’un grand sens de l’engagement au service de l’État, Hélène Bernard a marqué de son empreinte ce territoire par son indéfectible dévouement au service de la réussite des élèves et des étudiants. Unanimement reconnue pour son grand professionnalisme et sa connaissance fine du système éducatif, elle a toujours veillé à travailler en étroite collaboration avec tous les partenaires de l’École, les diverses institutions et les collectivités territoriales.
Elle souhaitait avant tout communiquer aux élèves « le plaisir d’apprendre et l’envie de réussir », très attachée à la promotion de l’ambition scolaire sur tous les territoires des huit départements de l’académie.
En veillant à toujours mobiliser autour d’elle les enthousiasmes et les compétences multiples de l’académie de Toulouse dont elle était si fière, elle avait tout particulièrement souhaité encourager l’innovation, la pédagogie de projet mais aussi l’art, la culture et le sport qui, par ailleurs, tenaient une place très importante dans sa vie personnelle
Je tenais ici à saluer le parcours exemplaire d’Hélène Bernard au service de l’État et à rappeler tout le plaisir qu’elle avait eu à diriger cette grande et belle académie à vos côtés.
Anne Bisagni-Faure,
rectrice de l’académie de Toulouse, chancelière des universités